Questions fréquentes

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271 résultats

Projets de prévention sécurité du football

Qui décide du montant de la subvention accordée à un projet ?

La Service Sécurité Football de la Direction générale Sécurité et Prévention établira une liste des propositions de projet sélectionnés, classés en fonction de la note globale. Cette liste est accompagnée d'un avis motivé sur le contenu des propositions de projet et est ensuite transmise au Ministre de l'Intérieur. Le ministre décide, par arrêté ministériel, quels projets seront subventionnés.

Combien de projets seront sélectionnés et recevront une subvention ?

Cela dépend de plusieurs facteurs tels que le nombre de projets retenus et le budget que chaque projet sélectionné demande et obtient. Un projet peut recevoir une subvention maximale de 50 000 euros. Par conséquent, 2 projets seront au minimum subventionnés.

Comment la subvention est-elle versée ?

La subvention est versée en deux tranches :

  • un premier versement de 40 % est effectué après la signature de l’arrêté ministériel d'octroi de la subvention et après l'engagement des dépenses ; 
  • une deuxième tranche de 60 % est versée après la fourniture d'une évaluation favorable du projet.

Travailler dans le secteur Sécurité Privée

Je dispose d'une autorisation comme détective privé. Puis-je travailler pour une entreprise de gardiennage ?

Les détectives peuvent travailler pour une entreprise de gardiennage ou un service interne de gardiennage,
à condition d'exercer exclusivement ces activités de détective en faveur de cette entreprise de gardiennage ou de ce service interne de gardiennage.
Plus concrètement, cela signifie d'exercer ces activités sous contrat de travail.

Les activités de détective ne sont toutefois pas compatibles avec celles d'agent de gardiennage (art. 53, 3° et 62, 6e lid de la loi sécurité privée).

Loi caméra

Une caméra de surveillance peut-elle filmer un lieu sur lequel s'exerce une servitude ?

La meilleure solution serait bien sûr qu'avant de placer une caméra, le propriétaire du terrain sur lequel s'exerce la servitude / droit de passage, se mette d'accord avec les bénéficiaires de cette servitude, mais la loi ne l'impose pas.

En d'autres termes :
Même sans l'accord du voisin, la loi n'interdit donc pas expressément au propriétaire du terrain de placer une caméra qui filmerait ce passage.

Toutefois, l'utilisation de la caméra ne doit pas nuire à l'exercice de la servitude (art. 701 du Code civil).

Gardien de la paix

Quelle est la condition de diplôme pour un gardien de la paix-constatateur ?

Le gardien de la paix-constatateur doit au moins disposer :

  1. soit d'un certificat d'enseignement secondaire supérieur,
  2. soit d'un certificat d'enseignement secondaire inférieur ou de l'enseignement secondaire du deuxième degré, complété d'une expérience de cinq ans au minimum au profit d'une commune, qui est utile pour l'exercice de la fonction.

C’est à la commune d’apprécier si l’expérience antérieure peut être considérée comme “utile” pour le poste, mais il va sans dire qu’il doit en tout état de cause exister un lien entre, d’une part, l’expérience déjà acquise et, d’autre part, la tâche de constatation dont sera chargé l’intéressé. Ainsi par exemple l’expérience du membre du personnel communal qui est mis à disposition auprès du service environnement peut être considéré comme utile dans le cadre d’une désignation comme constatateur SAC dans la lutte contre les déchets sauvages. Il n’est pas requis que cette expérience ait été acquise dans la même commune que celle où le gardien de la paix-constatateur en question est actuellement employé.

DEIPP

1. Comment puis-je savoir si (et quand) je ferai l'objet d'une enquête d'intégrité ?

Avant qu'une commune puisse mener des enquêtes d'intégrité en application de la loi sur l'approche administrative, elle doit adopter une ordonnance de police dans laquelle elle désigne, sur la base d'une analyse de risques, les secteurs et/ou les activités économiques qui feront l'objet de telles enquêtes.

Pour savoir si vous ferez l'objet d'une enquête d'intégrité, vous pouvez consulter l'ordonnance de  police communale concernée sur le site web de votre commune. En effet, chaque commune est tenue de communiquer clairement le contenu de ses ordonnances de police à ses habitants.

Si votre commune a adopté une ordonnance de police en vertu de la loi sur l'approche administrative et y a inclus un secteur et/ou une activité économique dont relève votre entreprise, vous ferez de toute façon l'objet d'une enquête d'intégrité. La commune est tenue de mener une enquête d’intégrité concernant (l’implantation ou l’exploitation de) tous les établissements accessibles au public qui appartiennent aux secteurs et/ou activités économiques et qui sont situés dans les zones géographiques, telles que déterminées dans l’ordonnance de police communale.[1]

L’ordonnance de police communale doit déterminer, par secteur ou activité économique, le délai raisonnable dans lequel la commune lancera et/ou clôturera les enquêtes d’intégrité sur ces secteurs ou activités économiques choisis.[2]

 

[1]Voir également article 119ter, §1er de la Nouvelle loi communale, tel qu'introduit par l'article 35 de la loi approche administrative.

[2]Voir également article 119ter, §1er, alinéa 4 de la Nouvelle loi communale, tel qu'introduit par l'article 35 de la loi approche administrative.

2. L'ordonnance de police est-elle toujours d'application sur l'ensemble de la commune ?

Non, la commune peut, sous certaines conditions, limiter le champ d'application géographique de l'ordonnance de police communale, pour un secteur ou une activité économique particulière, à une partie du territoire.

3. Comment se déroule une enquête d'intégrité ?

L'enquête d'intégrité est ouverte et menée à la suite d'une décision (individuelle) du bourgmestre, sous son autorité et sa responsabilité.[1]

L'enquête d'intégrité est menée dans un délai de 50 jours ouvrables, à compter du premier jour ouvrable suivant la décision du bourgmestre. Ce délai peut être prolongé une fois de 30 jours ouvrables.[2]

L'enquête d'intégrité implique que la commune[3]:

  • dans chaque cas, consulte le Registre Central des Enquêtes d’intégrité, qui contient les décisions des communes de refus, de retrait, de suspension du permis d'exploitation ou d'implantation ou décision de fermeture de l'établissement conformément à la loi sur l'approche administrative (c'est donc la seule étape obligatoire) ;
  • peut demander et recevoir un avis de la police locale;
  • peut procéder à une consultation de l’ensemble des bases de données communales et services pertinents  ;
  • peut procéder à une consultation du casier judiciaire ;  ;
  • peut procéder à une consultation de toutes les bases de données accessibles au public, y compris les données rendues publiques  sur les réseaux sociaux ;
  • peut consulter le Centre d’Information et d’Expertise d’Arrondissement[4]
  • peut consulter les autorités judiciaires ;
  • peut demander un avis à la Direction Évaluation de l'Intégrité pour les Pouvoirs Publics (DEIPP)
  • peut organiser une concertation de cas. [5].

 

 

 

[1]Voir également article 119ter, §2, alinéa 3 de la Nouvelle loi communale, tel qu'introduit par l'article 35 de la loi approche administrative.

[2]Voir également article 119ter, §4 de la Nouvelle loi communale, tel qu'introduit par l'article 35 de la loi approche administrative.

[3]Voir également article 119ter, §§6-7 de la Nouvelle loi communale, tel qu'introduit par l'article 35 de la loi approche administrative.

[4] Voir également l'article 32, 33 et 34 de la loi sur l'approche administrative.

[5]Voir également article 119ter, §6, alinéa 3 de la Nouvelle loi communale, tel qu'introduit par l'article 35 de la loi approche administrative.